Désirant vendre mon appartement, j’ai approché un courtier faisant partie d’un réseau d’agences immobilières, pensez-vous qu’il s’agit d’une option qui permet d’atteindre efficacement et de manière sécurisée l’aliénation de mon bien immobilier ?
En préambule, nous vous félicitons de vouloir utiliser les services d’un courtier immobilier pour la vente de votre logement. En effet, pour effectuer une transaction au juste prix, il y a lieu de s‘entourer de professionnels qui vous conseilleront et vous accompagneront de l’estimation à la signature de l’acte de vente auprès du notaire et vous feront profiter, en outre, de leur logistique et expérience pour les nombreuse démarches à entreprendre : fixation du prix de vente, création d’une notice de vente claire et complète, plan média adéquat pour atteindre efficacement les prospects, présentation de votre bien à des clients potentiels sélectionnés, transmission au notaire des informations en vue de l’établissement de l’acte notarié, etc.
Cela étant, revenons sur votre question liée aux réseaux de courtiers et de leur incidence sur la vente de votre appartement. Nous tenons à vous préciser que le premier pool d’agences dans la région lémanique a été créé en 1996 sous la marque « Swissimo » ; aujourd’hui connue sous le nom « SwissRéeau ». L’objectif était de mettre en commun informatiquement les objets de chaque agence et de partager les honoraires en cas de transaction. Quel avantage pour le client vendeur ? Profiter d’une force de vente accrue en s’adressant à un seul interlocuteur qui diffuse le bien auprès de ses partenaires optimisant sa visibilité et les chances de succès. Ainsi, il n’est pas nécessaire de faire appel à plusieurs courtiers avec lesquels il s’agit de communiquer séparément et dont les visites ne pourront être coordonnées afin de limiter leur désagrément pour le propriétaire occupant encore les lieux. Le réseau évite également que votre objet soit présenté différemment – même en ce qui concerne le prix – sur divers médias avec pour conséquence de le décrédibiliser ou d’interpeller le candidat acheteur sur les raisons de ces informations non homogènes.
Quid du règlement des honoraires de vente ? Il n’y a pas de risque de revendications de plusieurs courtiers, les règles des réseaux prévoient que le courtier qui a introduit le dossier dans le réseau et qui est en contact avec le propriétaire vendeur, facture l’ensemble de la commission et en reverse la moitié – ou selon une autre clé de répartition définie à l’avance – à l’agence partenaire ayant trouvé l’acquéreur. Aussi, pour notre part les réseaux peuvent accélérer la transaction par la diffusion de votre appartement auprès d’un plus grand nombre de prospects et ceci en privilégiant le contact avec un seul agent immobilier qui se charge de renseigner ses confrères.
Nous profitons de l’occasion pour mentionner que les réseaux facilitent également les démarches des personnes souhaitant acquérir un bien immobilier. Là aussi, le fait de s’adresser à une agence affiliée à un réseau permet de profiter d’une offre importante augmentant les opportunités de trouver l’objet de ses rêves.
Ces arguments ont permis ces dernières années de modifier les processus de mise en valeur ou d’achat de biens immobiliers et le développement des ventes par l’intermédiaire de partenariat entre acteurs immobiliers.
Toutefois, pour atteindre vos objectifs, la contribution d’un courtier professionnel est vivement conseillée et il y a lieu de relever le concept mis en place par l’Union suisse des professionnels de l’immobilier, USPI Vaud – « Label courtier USPI Vaud » – qui encourage et soutient la formation professionnelle continue des courtiers des agences membres et permet de garantir aux mandants des prestations de qualité et de se différencier des nombreux protagonistes présents sur ce marché et qui ne bénéficient pas des compétences requises, la profession de courtier immobilier n’étant plus soumise à une autorisation de pratiquer.